S'émerveiller d'un rien...
Je suis sûre que chaque maman sur terre a un jour connu ça. Cette bouffée d'amour fou, inconditionnel, pour un exploit nouveau de son tout-petit. Pour une chose anodine, tellement anodine qu'elle ne serait même pas relevée par qui que ce soit d'autre, mais pour une maman... pour une maman, ce petit truc futile et complètement banal devient soudain le plus bel exploit qui soit.
La Fée : (dans l'embrasure de la porte du salon, doigt pointé vers la cuisine) *Charabia incompréhensible*
Moi : Tu veux une autre tartine ?
La Fée : Woua, woua ! (comprendre : oui, oui)
Moi : Ouiiii ?
La Fée : (dans un effort surhumain) Wouiiiiiiiii
Moi : (en train de tricoter et souhaitant finir mon rang avant de tout poser) : J'arrive tout de suite ma chérie ! J'arrive !
La Fée : (partant en trottinant vers la cuisine) : Ya-i ! Ya-i ! Ya-i (comprendre : j'arrive bien sûr !)
Moi : (bouffée d'amour inconditionnel, émerveillement devant le progrès inconsidéré de la fée : elle commence à parler !)
C'est beau, c'est bon d'être maman... depuis que je suis maman, j'ai le coeur chamallow...
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Et pour le tricot "qui-ne-pouvait-pas-être-posé-avant-la-fin-du-rang", il est terminé, bloqué, et en images...
Gilet modèle maison, laine Dolce di Luce coloris Frémissement
Evidemment, la couleur laisse à désirer sur photo... quel dommage ! C'est pourtant un bien joli vert anis du plus bel effet. La laine vient de chez Luce (sublime, je suis fan), la même que celle utilisée pour le chauffe-coeur. Le modèle est fait maison, imaginé d'après la veste Salzbourg de Soeur Alma. J'aurais pu appeler ce gilet "celui qui aurait dû avoir des manches". Oui, parce qu'à l'origine, il aurait dû y avoir des manches. Et puis Sainte Flemme m'a frappée... le gilet à manches s'est transformé en gilet sans manches. Et pour la déculpabilisation et la bonne excuse... un gilet sans manches c'est plus facile pour un bambin qui les trempe dans tout ce qu'il trouve et principalement dans son assiette à midi.
(on y croit, là ??)
Edit : je viens de m'apercevoir qu'il y a un côté plus long que l'autre. Non, non, ça n'est pas une illusion d'optique. Encore une fourberie de mon mètre ruban ! Ca n'est pourtant pas faute d'avoir mesuré soigneusement le dos, le devant 1, le devant 2. Et surprise ! Au moment de prendre les photos, on s'aperçoit qu'il manque un centimètre d'un côté. Mais qu'est-ce encore que cette diablerie ?
Bon. Encore heureux, ça passe inaperçu sur la Fée. Sinon, j'aurais pu lui faire rejouer le gag du Tailleur !